Ni protectionnisme, ni néolibéralisme mais une « relocalisation ouverte », base d’une nouvelle internationale
Revenir au protectionnisme ? Tenter d’encadrer les marchés ? Lutter contre le chômage en favorisant la croissance à tout prix ? La gauche semble en panne de projet économique et social cohérent, émancipateur, et écologiquement soutenable. Face à cette absence d’imaginaire, le thème de la relocalisation de l’économie commence à séduire. Mais une relocalisation ouverte et altruiste, à l’opposé de l’anxiogène et dangereux repli sur soi, et en capacité de « retrouver de justes équilibres entre l’efficacité, la puissance et le bien-être, l’autonomie et la convivialité ». Voici une tribune pour lancer le débat.
Par
Anisabel Veillot,
Christophe Ondet,
Stéphane Madelaine,
Vincent Liegey